La France a le seum? 

Suite au but refusé à Antoine Griezmann mercredi soir en toute fin de match contre la Tunisie, l’équipe de France va déposer une réclamation auprès de la Fifa. Elle conteste l’utilisation de la Var alors que le jeu avait repris.

Menée depuis la 68e minute sur un but de Wahbi Khazri mercredi soir pour le troisième match de poule de la Coupe du monde, l’équipe de France a cru égaliser sur un ultime centre d’Aurélien Tchouaméni côté gauche de l’attaque française, repris victorieusement par Antoine Griezmann après une remise de Montassar Talbi à la 98e minute.

Alors que les joueurs et l’arbitre s’étaient tous replacés, que le jeu avait repris, puis que l’arbitre, le Néo-Zélandais Matthew Conger, avait sifflé la fin du match, l’assistance vidéo à l’arbitrage a bouleversé la fin de rencontre et après visionnage, conduit l’arbitre à signaler un hors-jeu du joueur de l’Atlético Madrid, au moment du centre de Tchouaméni. Le jeu a repris quelques secondes, avant un nouveau coup de sifflet final sur le score de 1-0. Suite à cette utilisation de l’assistance vidéo non réglementaire, l’équipe de France a décidé de déposer une réclamation auprès de la Fifa. “Nous rédigeons une réclamation à la suite du but d’Antoine Griezmann, refusé à tort, de notre point de vue. Cette réclamation doit être envoyée à la Fifa dans les 24 heures suivant la fin du match.”

Que dit le règlement ?

Sur des images diffusées par TF1 mercredi soir, on aperçoit bien la Tunisie donner l’engagement, avant que l’arbitre ne siffle dans la foulée les trois coups de sifflet final. Il ne pouvait plus, alors, revenir sur sa décision d’accorder le but à Antoine Griezmann, puisque le jeu avait repris. La seule exception dans ce cas : l’officiel peut consulter la Var pour seulement pour “effectuer une analyse en cas d’identité erronée ou d’infraction passible d’exclusion (violence, crachat, morsure…)”, informe l’Ifab, garante des lois du jeu, selon l’article 1.10 de la Var.

S’il avait sifflé la fin du match sans que le jeu ne reprenne, il pouvait, dans ce cas, utiliser la vidéo pour se déjuger.

Avec Ouest-France

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